Présidence d’Aliénor
Bernard Fournier, nouveau président du Cercle Aliénor |
Je voudrais d’abord remercier les membres du Bureau du Cercle qui me font confiance et me jugent digne de succéder à la belle Présidence de Béatrice Marchal.
Je n’ai pas le charme, le sourire ni la prestance de Béatrice.
Je suis conscient de la tâche qui m’incombe. Cette
succession ne va pas être facile, tant ces dix dernières années ont été riches
et fécondes. Béatrice Marchal a réussi pendant toutes ces années à maintenir le
haut niveau de prestations initié dès l’origine par le Cercle et à réunir un
public chaleureux autour de questions touchant la littérature en général et de
la poésie en particulier.
Bien consciente de la pérennité du Cercle, Béatrice Marchal a ouvert des pistes pour la programmation 2023 que j’ai largement utilisées, ainsi Judith Gauthier, Sabine Sicaud, Claude Michel Cluny, Gérard Bocholier ou encore Alphonse Daudet, entres autres. Qu’elle en soit, là encore, remerciée.
Et je n’aurais garde d’oublier la présence, la force et la voix de nos deux interprètes, Colette Klein et Jean-François Blavin qui font vivre les textes que le conférencier leur propose, avec une pensée émue pour Guy Chaty, beau lecteur lui aussi.
Accepter cette présidence, c’est aussi accorder ses pas avec ceux des anciens/ anciennes présidences, depuis 1953, avec Jacques Georges Krafft, Jacques Carton, Georges de Givray, Serge Brindeau, Maurice Lestieux et Danièle Corre ; etje songe tout particulièrement à son président d’honneur Georges Emmanuel Clancier.
C’est donc dans une histoire de près de soixante-dix ans que je m’inscris ; avouez que ce n’est pas rien à l’échelle de la vie d’un homme et que le défi est de taille. Vous aurez remarqué que c’est aussi mon âge. Ainsi se trace, pour moi, une sorte de chemin, de dessin, de destin.
Animer ce cercle, c’est s’inscrire dans un lieu, ce café parisien, cette brasserie Lipp.
Béatrice Marchal et Bernard Fournier |
Animer ce Cercle, c’est encore s’inscrire dans ce lieu au cœur de Saint-Germain-des-Prés, animé par les deux autres cafés célèbres, le Flore et les Deux Magots ; s’inscrire dans ce lieu parisien, capitale de la culture.
Animer ce Cercle, c’est, enfin, regarder l’histoire puisque que nous honorons la mémoire d’Aliénor d’Aquitaine.
Mais soyons modestes, et tentons tout simplement de faire vivre ce Cercle.
Qui dit cercle dit d’abord table ronde ; je ne suis pas Arthur pas plus que vous n’êtes chevaliers. Cependant, l’idée est là, d’un défaut de prééminence, d’une volonté de démocratie, d’un respect de l’autre. C’est pourquoi, comme je ne me sens pas l’âme d’un chef, je me tourne vers vous tous pour œuvrer ensemble à continuer à écrire cette belle histoire.
Bernard Fournier
Béatrice Marchal et Bernard Fournier |
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